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Tests en soufflerie en préparation des Jeux Olympiques 2024
À moins de 300 jours avant le début des Jeux Olympiques à Paris, des tests en soufflerie au Bike Valley à Beringen étaient au programme pour l’équipe sur la piste. Par la suite, les résultats de ces tests ont été mis en pratique au vélodrome de Heusden-Zolder le mardi 17 et le jeudi 19 octobre.
“Il est primordial de valider ces résultats sur la piste”, explique Jan Vancompernolle, Coordinateur des entraînements sur la piste. “Les tests en soufflerie sont en effet effectués au labo et doivent dès lors être évalués dans l’environnement où les prestations sont effectivement livrées, pour en tirer les meilleures conclusions.”
Des vêtements de Bioracer, mais aussi des vélos Ridley et autres comme les roues et les guidons, font l’objet des tests en soufflerie, suivis par des tests de la position. Ces tests sont effectués en vue des Jeux Olympiques de 2024, lors desquels les épreuves sur la piste sont planifiées du 5 au 11 août inclus. Les tests concernent aussi bien les numéros de sprint, que d’endurance.
“Ces tests constituaient le trajet de départ de la phase finale de la préparation des Jeux”, dixit Vancompernolle. “Au labo à Gand, nous étudions déjà souvent la position du coureur à l’aide de la caméra et cette position est ensuite affinée sur la piste, mais des tests en soufflerie s’y ajoutent en préparation des Jeux. Il s’agit d’une analyse continue. Quels sont les tests à refaire ? Quelles sont nos priorités?”
“Lors des tests en soufflerie, nous mesurons des écarts pouvant fournir un bénéfice de 5%, par exemple pour ce qui concerne la puissance à obtenir à une certaine vitesse. Normalement, il faut s’entraîner pendant des semaines afin d’obtenir le même effet et ces tests permettent au coureur ou à la coureuse d’obtenir un avantage de façon peu intensive”, poursuit Vancompernolle. “Certaines choses sont testées en soufflerie sans coureur, comme les roues et le cadre; des élements peu impactés par le coureur ou la coureuse. Les tenues doivent évidemment être testées à l’aide d’un coureur ou une coureuse, car ce qui est bon pour le coureur A ne l’est pas nécessairement pour le coureur B. Sur base des caractéristiques du corps, on peut généraliser certains aspects, mais il vaut mieux tester tout le monde.”